Chéri, c’est décidé, on arrête le PQ ?

Après toutes ces alternatives aux tout jetables mis en place dans notre foyer, on commençait à se dire qu’on stagnait un peu… Et puis, il suffisait juste de trouver ce qu’on jetait encore…
Et c’est tout simplement, il y a plus d’un an, en allant au petit coin que je me suis dis « Mais pourquoi j’achète encore ce papier toilette pour ensuite le jeter ».

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J’utilisais bien des lingettes pour essuyer l’urine et les selles de mon fils qui était à l’époque encore en couches lavables, pourquoi on le ferait pas pour nous autres « les adultes », c’était la même démarche et puis dans ce cas précis c’est notre urine et nos selles, donc bon…

Après mettre fait cette remarque, assise tranquillement sur mes toilettes, j’ai sauté le pas pour moi dès le lendemain, mon chéri a fait un « hum » en entendant ma nouvelle idée, dixit « Dans quoi elle nous embarque encore avec son zéro déchet » …
Je suis restée quelques mois juste en utilisant les lingettes pour l’urine, puis j’ai fait le grand saut pour les selles après. Pour mon fils c’était la totale, on continuait ce qu’on faisait depuis sa naissance, et pour mon chéri, il n’a pas sauté le pas tout de suite, il a fallu qu’il apprivoise la boîte à lingettes, qu’il fasse bien connaissance à chacune de ses visites au petit coins, et puis il s’y est mis pour l’urine, mais pour les selles c’est pas encore gagné à 100%, mais j’y crois, ça va venir, petit pas par petit pas, et chacun à son rythme, c’est la règle d’or du mode de vie zéro déchet, enfin à mes yeux.

Mais une chose est sur je ne ferais marche arrière pour rien au monde, et quand il m’arrive d’utiliser du papier toilette, au restaurant ou chez les autres, je trouve que cela nettoie vraiment moins bien, et je regrette fortement nos lingettes.
On est plus que ravie de cette alternative au papier toilette jetable, on trouve cela très agréable et confortable à l’usage.

Et puis, fini le stress d’être aux toilettes et de terminer sa petite ou grosse commission et de se retrouver en tête à tête avec un rouleau de papier toilette vide. Car le bon côté des lingettes, c’est que vous en avez toujours sous le coude.

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Mais au fait, combien de rouleaux de PQ se noient dans nos toilettes?

En écrivant cet article, je me suis demandée combien on pouvait consommer de rouleaux de papier toilette… Et bien, comme les moteurs de recherche ont toujours réponse à presque tout, il paraît qu’un Français utilise en moyenne 100 rouleaux par an… rien que ça.

Le papier toilette est un énorme business. « En France, le marché représente 786 millions d’euros par an. »
« Un Européen consomme en moyenne 13kg de PQ par an. Dont seulement 40 % issu du recyclage. »
« Une famille de quatre personnes dépense donc entre 68 et 340 euros par an en papier toilette. » (site: slate.fr)

Pour nous donc, une belle économie.

La pollution du papier toilette…

Le WWF dénonce l’usage abusif de papier toilette issu directement de fibres vierges et préconise pour sa fabrication l’utilisation de papier recyclé. Chaque jour l’équivalent de 27 000 arbres serait utilisé pour fabriquer du papier hygiénique ou ménager.

De plus, le papier toilette jeté dans les canalisations augmente le taux de matières organiques à traiter dans les stations d’épuration, et implique donc l’utilisation d’encore plus de produits chimiques. Le papier n’étant pas totalement biodégradé, en arrivant dans les stations d’épuration il est filtré, et envoyé à l’incinérateur… Ce problème est encore aggravé par les fabricants qui proposent un tube de papier toilette soluble dans l’eau, encourageant les utilisateurs à jeter le tube dans la cuvette.
Ces nouveaux « aqua tube » que l’on peut soit disant jeter dans les toilette, crée une pollution supplémentaire qui doit être éliminée en station d’épuration.

Consommer du papier, c’est consommer:
– du bois (2kg de bois coupés pour 1kg de papier toilette)
– de l’eau (60 litres d’eau pour 1 kg de papier toilette)
– de l’énergie polluant notre air (pour la transformation et le transport)
– de l’encre (polluant)
– des produits chimiques pour le traitement du papier (du type chlore pour le blanchir).
– du plastique pour l’emballage.

Tout cela dépasse de loin, le bilan énergétique et la consommation d’eau nécessaire à l’intégration des lingettes aux lessives habituelles.

Une fois qu’on sait cela, on se dit qu’on peut peut-être essayer d’utiliser moins de papiers toilettes.

Une question de culture et d’habitude…

Près de la moitié de la planète n’utilise pas de papier toilette, c’est une habitude de pays riche. le papier toilette a été longtemps considéré comme un produit de luxe. Son utilisation ne s’est généralisée que dans les années 1960. C’est vraiment culturel cette histoire de PQ, et puis c’est aussi personnel… ça a le mérite d’exister, mais on peut aussi s’en passer…

Et avant de répondre à toutes les questions que vous pouvez vous poser, sur la mise en place, l’utilisation, l’entretiens, etc, des lingettes…
Je vous laisse regarder LA VIDÉO de Claire qui vient de créer sa chaîne Youtube « Far Waste – Objectif zéro déchet« ,  et qui est venue à la maison, pour que je lui parle de notre expérience zéro déchet dans nos WC.
Cliquez sur la photo ci-dessous.

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Toutes les réponses à vos questions…

Comment je m’y prends concrètement? Si vous n’avez pas regardé la vidéo ci-dessus, regardez là, je vous y explique tout.
Mais concrètement… Il y a toujours (ou presque quand je suis à la bourre dans les machines) des lingettes dans un petit panier près des WC.
J’utilise un vieux pot en fonte (tout récipient qui se ferme fera l’affaire) pour stocker à sec les tissus souillés. Les lingettes peuvent ainsi rester plusieurs jours (5-6 jours grand max), que je fasse une machine (linge de maison, serviettes de bain, gants de toilettes, ou vêtements).
Et à côté du pot en fonte, j’ai un deuxième pot plus petit, dans lequel je met de l’eau, qui me sert à mouiller les lingettes.
Lorsque je fais la petite commission, je prends une lingette simple et je m’essuie, sans la mouiller, puis je met directement la lingette dans le pot pour les lingettes sales et lorsque je fais la grosse commission, je mouille la lingette, m’essuie et je rince la lingette à l’aide de l’évier des toilettes si il y en a un, sinon je vais la rincer dans ma salle de bain, après mettre essuyée et rhabillée. Je reviens mettre la lingette dans le pot pour lingettes sales.
La routine se met vite en place.

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Est-ce que je dois me sécher le derrière après ? Ça c’est vous qui voyez, nous on ne le fait pas, car on fait pas notre toilette à chaque fois qu’on s’essuie avec une lingette.
Elle est juste mouillée/essorée, et en la pliant on termine par le côté sec et cela nous suffit. Au pire, si besoin, on reprend une petite lingette sèche et on sèche.

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Et combien de lingettes il faut environ? Chez nous on est 3 personnes et j’ai environ 150 lingettes (environ 70 en éponge/tissus, donc doublé) et 70 découpés simplement au ciseau dans de vieux t-shirt en jersey (extensible). A savoir qu’avec mon fils, nous sommes tous les deux toute la semaine à la maison, donc on va plus souvent au WC qu’une famille lambda, qui part le matin et revient qu’en fin de journée à la maison.
Du coup pour une famille de 3-4 personnes , je pense que 150 lingettes, c’est une bonne base.

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Quel tissu, quelle matière utiliser? Préférer du coton doux, mais aussi de l’éponge en bambou ou en chanvre qui seront moins sèche et moins rigide à l’usage.
Utiliser des tissus bio est toujours mieux, mais récupérer des serviettes éponges, un ancien peignoir trop petit, des tissus de jersey ou des vêtements usagés en jersey est aussi une bonne alternative, zéro déchet en plus.
Astuces: si vous avez le choix, choisissez des tissus sombre, pour la grosse commission c’est plus sympa… surtout à l’œil 😉

Pour les dimensions:
– Les lingettes simples, découpées dans des vêtements en jersey extensibles, mesurent environ 9cmX12cm, mais j’avoue que je les découpent un peu au pif, j’ai maintenant la dimension dans l’œil. L’idéal c’est qu’elles fassent à peu près la dimension de notre main. Avant, je les surjetais avec ma machine, maintenant je découpe simplement dans le jersey d’un t-shirt par exemple, à la bonne taille et voilà le tour est joué, le jersey ne s’effiloche pas, alors que l’éponge si.
– Les lingettes doublées en éponge/tissus coton, mesurent 11cm x 16,5 cm (couture comprise) pour le modèle rectangulaire , et le modèle carré mesure 12cm de côté (couture comprise).
Mesure comprise signifie, qu’il s’agit de la dimension de mon tissus au moment de la découpe. Après je couds endroit contre endroit en laissant une ouverture, je retourne et je recouds les lingettes pour une belle finition. Mais franchement pour les wc, juste de l’éponge surfilée en point zig-zag, ça peut suffire largement.

Et comment je m’équipe, ça va me coûter un bras ?Alors vous pouvez choisir de vous délester d’une partie de votre bras en achetant des lingettes, mais très franchement pour le modèle le plus simple et le plus gratuit, il suffit d’aller chercher vos vieux t-shirt au fond de votre placard et de découper dedans des rectangles, des carrés, assez grand, sans avoir à faire de couture ou de surfiler. Le jersey (la matière extensible de vos t-shirt ou hauts) va roulotter et ne s’effilochera pas. Vous pouvez aussi couper dans les manches de vos t-shirt manches longues, de façon à obtenir un petit tube, et là de coudre juste un côté, ça vous fera un petit gants, pratique si on a peur de s’en mettre pleins les doigts. Mais personnellement je ne m’en mets pas du tout sur les doigts, après plusieurs utilisation, on devient des pros du pliage de lingettes après chaque petit essuyage.
Et pour les amateurs/trices de couture, vous pouvez aussi réaliser des lingettes plus sophistiquées en éponge et tissus, j’avais fait un article ici à ce sujet.

Dans quoi je stock mes lingettes sales?
Alors côté récipient, tout récipient peut faire l’affaire du moment qu’il puisse être fermé. Après ici on essaie d’éviter le plastique, car le plastique garde parfois les odeurs, mais si vous avez une poubelle qui ne sert plus et qui ferme, se sera parfait. Chez nous, nous utilisons de vieux pot en métal émaillé chinés.

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L’entretiens? température au lavage ? j’évite de laisser plus d’une semaine les lingettes dans le pot à lingettes sales. Donc en moyenne il y a 1 à 2 machines par semaine, où je mets les lingettes. C’est à dire que je fais pas une machine que de lingettes, car ma machine serait vide, les lingettes ne prennent pas beaucoup de places, elles comblent facilement les troues. Je les mets avec les serviettes, les draps à 60°c, mais très souvent avec le reste des vêtements à 30°c. Et tout est propre et rien ne sent, sisi je vous assure

Et pour les faire sécher? Ici pas de sèche linge. Je prends le temps de toutes les étendre une par une. Mon fils de 4ans m’aide parfois, il aime bien.
Mais j’utilise aussi un étendoir à pince et je les mets 2 par 2, voir 3 par 3 sur chaque pince, et ça va plus vite.

Et la consommation d’eau en plus pour laver tout ce linge en plus, Ce n’est pas très écologique ? Il faut 140 litres d’eau pour fabriquer 1 seul rouleau de PQ… sans compter le nombre d’arbres abattus, l’essence utiliser pour l’acheminer, le film plastique autour, etc… je vous en parlais plus haut sous le litre « La pollution du papier toilette ».
Ça consomme TELLEMENT TELLEMENT moins d’eau de les laver ! pensez à l’eau qu’il a fallu pour produire le coton du papier toilette ! le coton est une culture très gourmande en eau. L’eau qu’il à fallu pour le transformer, produire et fabriquer puis le pétrole qu’il a fallu pour le transporter ! Y a pas photo je crois!

Et pour les invités, je peux quand même pas leur infliger cela? Et bien on s’est posé la question, et on s’est évidement dit, que non, on ne pouvait pas les « obliger » à se servir de nos lingettes, car c’est tout simplement notre choix.
Donc rassurez-vous, il y a toujours un ou deux rouleaux de papiers toilettes pour les invités. Mais on est souvent surpris, car en sortant des toilettes, les copains nous avouent avoir testé et sont souvent content de l’expérience, même si parfois on entend avant leur sortie des WC, des « Et mince, rohhhh» (et je reste poli là ) car ils ont eu le reflex de jeter la lingette dans les toilettes, mais rassurer vous, ça arrive deux ou trois fois et ensuite on prend vite l’habitude.

Et côté hygiène? Et bien c’est beaucoup plus hygiénique de se laver avec une lingette, et oui, je dis se laver, car comme on mouille la lingette, et bien ça enlève les résidus et ça lave, alors que le papier toilette, lui ne fait qu’enlever les résidus et souvent, c’est pas jolie jolie si on y regarde de plus près… je me passe des détails.
Et Important, l’urine est stérile, donc pas de risque de contamination ou autre.
Vous pouvez si vous le voulez, mettre quelques gouttes d’une huile essentielle (citron, tea-tree ou lavande) sur un carré de tissu dans le fond de la poubelle pour parfumer et désinfecter.

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Mais en cas de maladie? Et bien là c’est la logique qui prends le dessus… l’idée est de réduire ses déchets, mais pas de se mettre la pression ou de prendre des risques si vous où quelqu’un de la famille à la gastro par exemple… gardez toujours un rouleau de PQ sous le coude, il servira à ce moment là, si vous craignez quoique ce soit.

Et pendant la période des règles? Pour le début de mes règles j’utilise des protèges slip lavables, car ce n’est pas un flux de folie et donc je m’essuie avec les lingettes en tissus (je mise sur les plus sombre, même si le sang se lave très bien rien qu’en rinçant la lingette). Au bout de 2 jours, le flux étant plus intense, j’utilise la coop menstruelle et je m’essuie également avec les lingettes lavables, que je rince à l’eau avant de mettre dans le pot à lingettes sales. Et parfois la nuit j’utilise des serviettes lavables grand modèles, et du coup le matin, c’est un peu djobi djoba, je vous passe la description, vous savez de quoi je parle Mesdames et Mesdemoiselles…
Et là, je cours sous la douche, ou je vais me changer en me rinçant et m’essuyant avec une lingette lavable. Et parfois j’utilise le papier toilette des invités, et oui on est pas parfait, heureusement … quand c’est vraiment le gros chantier … car on est jamais à l’abri d’un accident, d’une grosse fuite, bref la période des règles c’est un peu l’aventure tous les mois..

C’est sale quand même? ha bon, pourquoi? pas plus sale que de s’essuyer avec du papier toilettes et s’apercevoir qu’on en a sur le bout des doigts, parce que le papier toilette en question s’est déchiré ou était trop fin. Donc non, il n’y a rien de sale, juste des habitudes à changer?

Ça n’irrite pas trop nos parties intimes? Chez nous pas de soucis de ce genre. Le fait de mouiller la lingette, en général on a besoin que d’une lingette, car ça nettoie très bien, même pour la grosse commission. Alors qu’avec du papier toilette, il en faut souvent plusieurs feuilles, voir beaucoup de feuilles et ça peut alors à force d’essuyer finir par irriter et par la même occasion bouchez vos toilettes, bref…

Et les odeurs, cela ne doit pas être très agréable ? Et bien chez nous, aucune odeur dans les toilettes. Le pot à lingettes sales, étant fermé par un couvercle, cela ne sent rien.
Et je ne met pas d’huile essentielle.

Et la petite marche dans les toilettes ? Et bien la petite marche en bois, à la base c’était pour mon fils pour qu’il puisse aller sur les toilettes seul, mais même pour nous adultes, en mettant nos pieds dessus, nos genoux sont bien remontés, le dos ramené en avant et ainsi la position est idéale pour faire ce qu’on a à faire ;-). C’est donc très pratique pour toute la famille, et en plus on y pose le panier à lingettes, pour qu’elles soient à disposition.
La marche fait 50 cm de long sur 30cm de large et 20 cm de hauteur. Mon chéri à découpé un petit arrondie pour que la marche s’emboîte dans le pied des toilettes.

Voilà voilà, je crois que vous savez tout…

D’autre alternatives zéro Déchet aux papiers toilettes?
Sans être une alternative zéro déchet, je dirais déjà qu’acheter du papier toilette bio, c’est déjà faire un geste pour la planète, car le papier toilette non-bio, utilise d’énormes ressources pour sa fabrication, il est blanchi (ou blanchi puis coloré) avec des méthodes extrêmement polluantes, dont les résidus polluent l’eau au moment de sa désagrégation, rendant le travail d’épuration plus difficile.
Après le must du must, se serait d’avoir des toilettes japonaises chez soi où une douchette à la marocaine, le combo toilette sèche et lingettes/douchette est pas mal aussi. Pour nous les toilettes sèches vont très bientôt être installées.

Alors envie d’essayer, pas trop chaud, chaud patate ou convaincu et déjà converti… Votre avis après cette lecture m’intéresse.

Et merci à tous les retours que j’ai eu, en partageant la vidéo de Claire sur ma page facebook et autres, car j’ai pu compiler ici toutes les questions que vous aviez sur ce sujet qui pause quand même beaucoup de questions.

Comme quoi les histoires de pipi/caca, il n’y a pas d’âges pour en parler.

Et si vous avez encore des questions après avoir lu l’article, n’hésitez pas, je les rajouterais ???

32 réflexions sur “Chéri, c’est décidé, on arrête le PQ ?

  1. Morgane Grebert dit :

    C’est décidé nous on saute le pas, enfin quand je dit nous c’est moi par ce que M. me regarde bizzar quand j’en parle mais sa viendras :).

    j’ai penser me les fabriquer moi même avec un tissu coton avec des jolie motif (des cactus, je trouvais que sa allait tellement bien !) et pour le coté doux, absorbant, j’ai acheter une serviette en micro fibre a dec*******. Le soucis c’est que ce types de tissu relache sur le debut pendant les lavage des micro plastique il me semble.

    Alors quand pense tu ?
    je tente comme ça ou j’essaie de trouver des vieux tee shirt ?

    merci pour ce super article en tout cas

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    • Mum à contre courant dit :

      Bonsoir Morgane,
      C’est vrai que le plastique c’est pas top. peut-être peux-tu la revendre 😉 pour éviter d’utiliser du plastique.
      Mais si tu l’as, autant aussi l’utiliser.
      Toi seule sait.
      Mais les vieux t-shirt c’est top quand Même.
      je sais pas si mes réponses vont t’aider 😉

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  2. Ambre Hoarau dit :

    Bonjour, ça fait un moment que j’y pense… je crois qu’il est tant de faire du tri dans les vieux t-shirt. Merci pour tout les détails, au moins c’est claire.

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  3. Anne Laure Masset dit :

    Bonjour, super article, très complet ! Merci ! Cela me motive 😉
    Une question à laquelle je n’ai pas encore trouvé de réponse : comment séchez-vous toutes ces lingettes ??? J’en ai déjà pour le visage, ainsi que de nombreux mouchoirs (2 allergiques dans la famille…) et cela prend déjà beaucoup de temps pour les étendre… Je n’ai pas de sèche-linge et ne compte pas en avoir… Bonne soirée !

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    • Mum à contre courant dit :

      Bonsoir Anne-Laure, en effet, j’y ai pensé hier en les étendant, et j’ai oublié de le noter. je vais le rajouter.
      Et donc, ici pas de sèche linge. Je prends le temps de toutes les étendre une par une. Mon fils de 4ans m’aide parfois, il aime bien.
      Mais j’utilise aussi un étendoir à pince et je les mets 2 par 2, voir 3 par 3 sur chaque pince, et ça va plus vite.

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  4. dafodile dit :

    Super, merci beaucoup de présenter ton expérience
    Quant à moi, ça fait 1 an 1/2 – 2 ans que j’ai arrêté le papier toilette pour l’urine. J’ai découpé mes lingettes dans une vieille serviette de toilette. Je remplis une petite bouteille d’eau (dans la douche quand j’attends que l’eau chaude arrive) et quand j’ai fait pipi, je me rince avec l’eau et j’essuie avec la lingette. Ensuite je mets simplement ma lingette dans le bac à linge sale, elle n’est pas plus sale qu’une serviette après la douche! Et je lave à 60° avec le linge de maison (ça me semble plus hygiénique, quand même)
    J’aime vraiment cette méthode, je me sens vraiment plus propre et plus fraîche ainsi. Quand j’ai passé la journée à l’extérieur je suis bien contente de revenir enfin dans mes toilettes! Par contre ma famille ne s’y met pas du tout. Et moi je ne le fais pas pour la grosse commission, je ne me sens pas d’y mettre les mains…

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  5. pierre5co dit :

    Merci pour cet article.
    Je suis intéressé par la petite marche que vous utilisez dans vos toilettes car elle me semble nécessaire pour passer aux lingettes ou à la douchette.
    Pourriez vous m’en donner les dimensions?
    Merci
    Pierre

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    • Mum à contre courant dit :

      Bonsoir Pierre,
      La petite marche en bois fait 50 cm de long sur 30cm de large et 20 cm de hauteur. Mon chéri à découpé un petit arrondie pour que la marche s’emboîte dans le pied des toilettes. Et en effet c’est bien pratique, à la base c’était pour mon fils pour qu’il puisse aller sur les toilettes seul, mais même pour nous adultes, en mettant nos pieds dessus, nos genoux sont bien remontés, le dos ramené en avant et ainsi la position est idéale pour faire ce qu’on a à faire 😉

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  6. Mai Baras dit :

    Merci pour cet article très complet. C’est très intéressant d’avoir un avis concret sur l’usage de lingettes.
    J’y ai déjà pensé il y a environ un an et je n’ai pas sauté le pas. Il faut dire que chez moi, j’ai entendu des réflexions telles que « BBaaahhhh, mais c’est dégueulasse!!! » », etc.
    Vous m’avez remis l’idée en tête. Et j’ai beaucoup de vieux t-shirts! 😉
    C’est vrai qu’il faut juste que je commence par moi, on verra si le reste de la famille suit le mouvement ensuite.
    Merci beaucoup.

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  7. Rachel dit :

    Chez nous, on est en test. J’ai fait tout un tas de lingettes avec de vieilles serviettes de toilette que je gardais (on ne sait jamais ça peut servir …) On n’est que dans la phase 1 (à savoir pipi) mais on est ravi(e)s, c’est très confortable et pas de problème de gestion ni d’odeur. Je mets les lingettes usagées dans un récipient fermé « habillé » d’un sac en tissu fin. Comme ça, je prends le sac, direct dans la machine (qui de toutes façons aurait tourné, c’est pas mon petit sac de lingettes qui occupe beaucoup de volume) et hop !
    En plus, moi qui n’ai pas de toilettes sèches, je constate que je peux être bien plus économe sur la chasse d’eau vu qu’il n’y a pas de papier à évacuer !
    Seul petit hic : par 2 fois, au tout début, j’ai jeté ma lingette et j’ai dû aller à la pêche 😀 Mias maintenant je ne me fais plus avoir !
    Ravie je te dis !!!

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  8. Julie Poitier dit :

    Bonjour, cette idée me trotte de plus en plus dans la tête…
    Question pratique, je suis nulle en couture, hors je vois que toutes vos lingettes sont cousues sur les bords… C’est pour le côté esthétique ou c’est parce qu’il vaut mieux doubler les lingettes ?
    Autres questions, concernant le « récipients ». Il vaut mieux un récipient hermétique pour les odeurs ou une poubelle inutilisée (désormais) peur faire l’affaire ?
    Merci !

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    • Mum à contre courant dit :

      Bonsoir Julie,
      Alors oui, en effet mes lingettes sont surjeter sur les bords pour les simples, et pour les doublés elles sont cousues, retournées et recousues.
      Mais c’étaient mes premières et j’avais un peu de temps. Maintenant, comme je l’ai indiqué dans l’article, lorsque j’en fait des simples, je coupe simplement dans le jersey d’un t-shirt par exemple, à la bonne taille et voilà le tour est joué, le jersey ne s’effiloche pas, alors que l’éponge si.
      Et pour le récipient, tout récipient peut faire l’affaire. Après ici on essaie d’éviter le plastique, mais si vous avez une poubelle qui ne sert plus et qui ferme, se sera parfait. Après vous verrez à l’usage. mais si vous l’avez, n’achetez pas autre chose, se serait dommage 😉
      J’espère que ces questions vous seront utile.
      Belle fin de soirée.
      amandine

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  9. suzie avelenn dit :

    Bonjour,
    J’adhère complètement aux valeurs qui animent la communauté du « zéro gaspillage » (moins consommer, recycler, etc). Mais je dois dire que le « no waste » déploie une imagination sans limite qui me laisse parfois… interloquée !
    C’est toujours astucieux et même amusant, mais à chaque fois je me demande : combien de temps doit-on passer à faire tout ça ? Fabriquer son papier d’emballage, ses éponges, ses couches lavables, ses lingettes et même son PQ ! et devoir ensuite gérer le lavage de tout ça, ça n’est pas pour moi.
    J’appartiens à une autre génération, j’étais enfant dans les années 1960-70. C’était l’époque où les familles ouvrières et modestes, comme la mienne, attendaient avec impatience de pouvoir profiter de tout le confort moderne : notre rêve était d’avoir une salle de bains pour nous laver (au lieu d’une cuvette), une petite voiture pour aller se balader le week-end (école ou travail, quelle que soit la météo, hiver comme été, on circulait à vélo), une gazinière (au lieu d’un fourneau à charbon), un frigo… Tous ces équipements courants aujourd’hui étaient très chers.
    Le Graal de ma mère, c’était de pouvoir avoir un jour un lave-linge. Elle passait beaucoup de temps à laver le linge à la main, et la plus grosse corvée était de récurer les bleus de travail de mon père qui travaillait en usine. Elle lavait aussi les serviettes hygiéniques en coton (on était trois avec ma soeur à en utiliser). Il n’y avait pas de tampons, ou bien ils étaient trop chers, en tout cas ces serviettes en coton sont l’un de mes pires souvenirs d’adolescente. A 12 ans c’était un cauchemar de devoir porter ces « protections » qui n’absorbaient rien et qu’il fallait inlassablement laver. J’ai gardé de cette époque, le souvenir de tâches ménagères épuisantes pour ma mère, et l’arrivée des Tampax comme un progrès miraculeux, une liberté inouïe.
    Tout ça pour expliquer que, pour la majorité des femmes, et en particulier celles des classes modestes, ce fut un immense soulagement de pouvoir accéder enfin à toutes ces inventions qui, selon le slogan de l’époque, « facilitaient la vie de la ménagère ». Ayant vu trimer nos mères si durement, nous les filles des années 1960-70, nous nous sommes jetées avec délice sur tous ces produits fantastiques « à usage unique ».
    On n’avait pas envie de passer nos journées à laver, récurer, gérer les stocks. On ne voulait pas être confinées à la maison, passer des heures à s’occuper du ménage et de l’intendance. On voulait assurer notre indépendance, faire des études, décrocher un bon travail, ouvrir un compte en banque et profiter du confort et du bien être que nos mères n’avaient jamais connus. Elles n’avaient d’ailleurs pas d’autre ambition pour nous.
    Voilà pourquoi, personnellement (et pour beaucoup de « vieilles » que je connais :-), le « zéro jetable » et « tout lavable » (même le PQ !) me semble quand même une sorte de « retour en arrière » très contraignant et chronophage, même si ces tutos sont intéressants et astucieux. Parce qu’il ne faut pas se voiler la face, quelles sont les petites mains (de fée) qui font tout ce travail ? Dans une écrasante majorité, même s’il existe des exceptions, ce sont celles des femmes, des compagnes, des mamans…
    Au hasard de mes lectures, je vois très peu d’hommes dans les commentaires ou les participants aux ateliers. Et là, je dis du haut de mon grand âge : attention les nanas ! Vos mères, mères-grands et bien avant, se sont battues pour échapper à ces corvées domestiques, ne vous faites pas avoir même si la cause est noble ! Mettez vos hommes au boulot !
    Un lien sur cette thématique : https://www.wedemain.fr/Titiou-Lecoq-on-ne-peut-pas-exiger-des-femmes-de-viser-le-zero-dechet-si-les-taches-ne-sont-pas-partagees_a3063.html
    Cordialement,
    Suzie

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  10. Stephanie Sendrons dit :

    C’est un article que je trouve intéressant. Pour ma part, j’essaye de réduire mes déchets, mais je dois avouer que pour le PQ, cela va attendre un peu, je ne suis pas encore à l’aise pour changer tout de suite.

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  11. Emelyne Schoen dit :

    Super article. Chez nous on en utilise aussi en polaire, et ma fille trouve cela plus doux. Mais par contre nous ne mettons pas d’eau. Je n’ai pas encore sauté le pas pour les selles mais ca me donne envie, notamment l’histoire du petit gants pour les enfants ca p-e parfait!!! Surtout qu’on le faisait avant pour essuyer nos filles quand elles étaient aux couches lavables!!

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  12. Nina Vandenbroucke dit :

    Bonjour, je vais sauter le pas mais je me questionnais encore sur certaines questions. Comment faites vous au boulot ? je me suis cousu toute mes petites lingettes, mais j’attends de quitter le nid pour m’y mettre pour éviter les aprioris et avoir des retours d’expériences avant d’en parler d’en mon entourage (pas sur que la famille le prenne bien). Mais j’ai vraiment envie de pousser cette volonté de zéro déchet jusqu’au bout. Belle soirée. nina

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    • Mum à contre courant dit :

      Bonsoir Nina,
      j’utilise ces lingettes en tissus uniquement chez moi, ou si je pars en vacances en location avec une machine à laver.
      Mais à l’extérieur, je fais avec ce qu’il y a chez les gens. Dans mon entourage, j’ai la chance d’avoir des amis à lingettes lavables 😉
      J’espère avoir répondu à ta question.

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  13. Fofy Fonfec dit :

    Merci beaucoup pour ce témoignage et toutes ces astuces. Un partage très utile et intéressant. on va se lancer aussi pour la petite commission dans un premier temps. Merciiiiiiiiii!

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  14. lauriehh23 dit :

    Je n’ai pas décroché les yeux de cet article que je trouve juste… Génial ! Je ne sais pas si je pourrais franchir le cap tout de suite (j’ai quelques petits soucis digestifs à régler) mais l’aventure me tente beaucoup. Ce qui m’a le plus choqué étant les chiffres. Une famille dépenserait jusqu’à 300 euros de PQ par an ? Je trouve ça énorme. C’est un sacré budget mine de rien, pour essuyer nos derrières. En tout cas je vais réfléchir à tout ça et m’y mettre progressivement dès que je m’en sentirais capable. 🙂

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